2019

2018 est officiellement bouclée. Cette année a été riche en émotions, déplacements, nouveaux départs, éclats de rire et crises de larmes. Alors que 2019 débute, et avant d’écrire mes résolutions; je souhaitais faire un point sur ce que 2018 m’a appris.

J’ai appris à aimer
J’ai vécu les débuts, la construction d’un nouvel amour, sa solidification; enfin quelqu’un sur qui j’ai pu me reposer complètement. C’est assez étrange, parce que je n’ai jamais cru aux relations à distance, alors que c’est peut-être ce qu’il me fallait depuis le début, pour ne pas me précipiter dans les feux de la passion. Une relation où je peux être moi-même, sans faire attention à mes paroles ou actions de peur de blesser l’autre, sans retenue, en ayant toute l’indépendance que je veux. Et cette fois, il n’y a pas que le « nous », mais « toi » et « moi ».
J’ai continué à me découvrir, à aimer et à accepter qui je suis.
J’ai plus dit à ma famille et à mes amis que je les aimais, à tenter de leur montrer à quel point je tiens à eux.

J’ai voyagé
En France, entre Strasbourg Paris et Lille, dans le train tous les weekends voire pendant la semaine, à faire des aller-retours pour aller voir mon chéri.
A l’étranger, entre l’Italie et l’Inde. J’ai pu faire découvrir mes racines à mes amis, et profiter de vacances bien méritées, baignées dans l’eau bleue méditerranéenne, avec des odeurs d’olive, de pasta, et d’apéros sur le toit. Découvrir l’Inde, les couleurs, les épices, les animaux indiens, les temples… en prendre plein la vue et les papilles.

J’ai quitté les études, ma ville et mes amis
J’ai quitté Lille, où j’ai passé 6 années absolument incroyables. Quitté à regret tous ces endroits où j’avais des milliers de souvenirs, certains mauvais, mais principalement bons. Mes habitudes, mes repères. Dit au-revoir à l’école, aux copains, aux collègues (mais j’y suis revenue quelques fois aussi, en ayant l’impression de n’être jamais partie).

J’ai reconnecté avec ma famille
En quittant Lille pour le Luxembourg, je me suis rapprochée de ma famille. Et ça m’a fait du bien! Même si je savais leur amour inconditionnel, j’ai pu le sentir puissance 10x dans des moments où le moral n’était pas toujours là. C’est grâce à eux que même dans les pires moments de cet hiver, mon cœur était toujours au chaud, sachant que je pouvais compter sur moi, mais aussi sur eux.

J’ai appris à écouter mon instinct
J’ai appris à écouter mon corps, les tensions, les douleurs, mais aussi mes émotions et mes tripes. Savoir quand le changement était nécessaire, ce qui me faisait du bien et du mal, ce que je voulais ou pas, et à rester ouverte aux signes.

Avec 2019, c’est l’année de l’ancrage et de la paix qui arrive. 2018 a été riche en déplacements, si bien que je me sens un peu perdue. J’ai besoin de me recentrer.

La paix avec mes racines
Charleville, Strasbourg, Luxembourg, Lille, Belgique…? J’ai besoin d’arrêter de bouger toutes les semaines, tous les weekends. J’ai besoin de trouver une routine, de m’arrêter un peu… ne serait-ce que pour enfin remplir mon frigo de produits frais, et d’acheter enfin autre chose que des pâtes et des conserves. Un besoin de revenir au moment présent, et arrêter de me projeter et planifier les prochains weekends. Revenir au présent, sans toujours penser au futur.

La paix avec mon corps
Surmené, pas assez écouté, stressé, mal-mené. 2018 était une année épuisante, aussi bien à cause des voyages que de la mal-bouffe et de la fatigue, du stress. La paix que je cherche passera également par un rééquilibrage alimentaire, commencé début Janvier avec Powerdiet. 
Plus de repos aussi, de temps détente, moins tirer sur la corde et penser que je peux tenir avec autant de stress (j’ai pu le ressentir physiquement ces derniers mois: torticolis, nerfs bloqués, insomnies, terreurs nocturnes, crises de larmes…). J’ai aussi envie de me remettre au sport, à mon rythme, en m’écoutant: yoga, piscine, voire course à pied quand il fera jour à nouveau – parce qu’aller courir en rentrant du boulot quand il fait noir dans le parc à côté, c’est pas possible. Ecouter et réagir en fonction des besoins: voir des amis, créer, faire du sport, rentrer dans ma famille ou me reposer seule.

Trouver ma mission de vie
J’ai l’impression d’être perdue, dans le sens où j’ai l’impression d’être à un croisement. J’ai plein d’envies, mais pour les réaliser comme il se doit, je dois faire un point avec moi-même et m’éclaircir les idées. Savoir ce que je veux vraiment, quelles sont mes valeurs, ce que je ne veux absolument pas, et comment agir en fonction.

Continuer à m’émerveiller et découvrir
En 2019, je veux découvrir plein de nouvelles choses, à créer, dessiner, apprendre. En 2018, j’ai vraiment commencé à faire mes produits cosmétiques moi-même, et c’est quelque-chose que je veux continuer. Apprendre en profondeur la naturopathie, la phytothérapie, la lithothérapie. Persévérer en aquarelle, me renseigner sur les étoiles (et enfin acheter un télescope?)…

Je vous souhaite à tous une excellente année 2019 !

Rituels de Lunes & Conte de Yule

La lune m’a toujours fascinée. Depuis toute petite, par son aspect symbolique, mystérieux, et toutefois rassurant. Ce n’est pas par hasard si je me la suis tatouée il y a de ça 5 ans.

Symbole

Le Soleil et la Lune sont les deux grands astres du jour et de la nuit. Ils représentent les deux grandes forces à l’œuvre dans l’univers, le Yin et le Yang de la philosophie chinoise, deux forces à l’œuvre qui se complètent. La lune, est un astre en mouvement, toujours la même et pourtant toujours en transformation, en mouvement : elle apparait progressivement jusqu’à son apogée, puis disparait. Comme nous, elle naît, croît et meurt. C’est également un symbole d’espoir puisqu’après la nouvelle lune, après quelques nuits noires, c’est la résurrection.  L’homme a associé la lune à un principe féminin : sa croissance et décroissante suit un cycle, presque identique au rythme biologique féminin (oui, je parle des règles), elle a un impact sur les marées, la végétation …  La lune est liée à notre inconscient, sûrement parce qu’elle est liée à la nuit, au domaine du rêve.

Un cycle lunaire correspond à 29.5 jours, tandis que la durée moyenne d’un cycle féminin est de 28 jours (mais peut varier entre 21 et 36 jours). C’est d’ailleurs de là que vient le mot « lunatique » : Qui a l’humeur changeante, déconcertante (comme ceux qui, croyait-on, étaient sous l’influence de la Lune).

Les différentes phases de la lune, expliquées visuellement (Wikipédia)

La lune passe par quatre phases principales : la nouvelle lune, le premier quartier, la pleine lune, et le dernier quartier. En réalité, il y a plus de phases que cela, dans l’ordre :

  • La nouvelle lune
  • La lune croissante
  • Le premier quartier
  • La lune gibbeuse croissante
  • La pleine lune
  • La lune gibbeuse décroissante
  • Le dernier quartier
  • Le dernier croissant

On peut souvent lire qu’une pleine lune est dans tel ou tel signe astrologique. En fait, la lune mets un cycle à couvrir tous les signes du Zodiaque, le tour de la terre ; et un an à être pleine dans chacun des signes.


J’ai demandé à la lune…

On a associé de nombreuses idées par rapport à la lune. La planète des artistes, la tête « dans la lune », celle des amoureux aussi. Qu’il s’agisse de mythologie hindou, égyptienne, grecque, chinois, inca… La lune est une divinité à part entière. La position de la lune a également un impact sur les « portraits astrologiques ». De nombreux rituels et croyances ont également lieu lors des différentes phases de la lune. Je ne les aborderai pas sous un thème « mystique » ici, mais juste en développement personnel !

Les différentes phases de la lune sont utilisées en « Lunologie » pour façonner sa vie selon ses rêves. Dis comme ça, c’est un peu étrange, mais je m’explique. Chacune des phases requiert une « action » particulière afin de réaliser nos rêves, et même en restant en dehors de la partie mystique, ça fait sens. Ca ressemble, finalement, pas mal à de la méditation. Cela peut te détendre, se faire gagner en confiance en toi, libérer de mauvaises énergies, te concentrer sur tes buts…

La nouvelle lune
Elle représente le début d’une phase, le renouveau. C’est à cette période qu’il est conseillé d’écrire ou de manifester (par écrit par exemple) ses intentions. C’est une de mes périodes préférées dans le mois, où je prends le temps pendant une soirée de réfléchir à ce que je veux pour le mois à venir. Qu’à apporté le mois dernier, est-ce que sur quoi je voulais me concentrer à porté ses fruits ? Il faut voir cette période comme un début Janvier, où tu écris tes bonnes résolutions.

La lune croissante
L’heure de prendre des initiatives. Après avoir écris tes bonnes résolutions en Janvier, tu vas chercher comment les mettre en pratique, non ? Si tu veux te remettre au sport, c’est le moment où tu vas chercher le sport qui te plairait. C’est pareil ici. Une fois que tu as défini une intention, il est temps de se mettre à la recherche de comment les mettre en pratique. L’univers est bien gentil, mais il t’apportera pas tout, tout cuit.

Le premier quartier
Maintenant que tu as commencé à te mettre en marche, il faut que tes efforts soient constants. C’est la période où il ne faut rien lâcher, afin d’apercevoir les premières petites feuilles aux graines que tu as plantées (que c’est poétique).

La lune gibbeuse croissante
Vient ensuite le temps du perfectionnement, de la précision. L’intention est posée, les premiers pas lancés, l’action bien en place. Maintenant, on passe au peaufinement, aux derniers coups de pinceaux.

La pleine lune
Elle amène la clarté, c’est le moment parfait pour se débarrasser du négatif. C’est le summum de l’énergie lunaire, puisqu’à ce moment on voit le plus la lune. C’est le moment parfait pour écrire une liste des choses pour lesquelles tu es reconnaissant, pour apprécier ce que tu as déjà, le chemin que tu as fait depuis le début du mois/du cycle…

La lune gibbeuse décroissante
Cette lune concerne la patience. C’est le moment de revoir tes intentions, comment elles ont évoluées, quitte à les modifier. Peut-être que cela s’est réalisé, peut-être un peu, ou pas du tout. Peut-être même que tu as changé d’avis, que tu ne veux plus la réaliser, ou l’éditer un peu. C’est le bon moment.

Le dernier quartier
Le dernier quartier est celui des challenges. Tout ne se réalise peut-être pas comme prévu. Il faut alors soit tenir le cap, ou accepter que tes intentions changent, accepter de laisser ce qui te pèse.

Le dernier croissant ou « lune balsamique »
Il est temps de se reposer. Temps de réfléchir au mois qui vient de passer, méditer sur comment cela s’est passé. Profiter des victoires s’il y en a une, tirer des leçons des défaites s’il y en a eu.

Et ainsi de suite !

Sur ce, je te souhaite un bon Solstice ! Pour l’information, Noël est à la base une fête païenne (Yule, le 21 Décembre cette année) reprise par le christianisme. Voici ici un extrait Wikipédia (oui, je ne me suis pas embêtée à la reprendre) :

La fête s’observe en commémorant la mort du Holly King (Roi de houx) qui meurt tué par son successeur le Oak King (Roi de chêne). Ce sont tous deux des dieux-arbres. On retrouve aujourd’hui à Noël les couronnes de gui, une idée reprise par le christianisme. Il existait la couronne horizontale, d’origine scandinave ou germanique, qui portait 4 bougies. Chaque dimanche il était coutume d’allumer une nouvelle bougie, ce qui symbolisait la renaissance de la lumière. Rouge le plus souvent, les couleurs des bougies variaient cependant selon les régions. Les symboles de Noël sont inspirés de cette fête (sapins, gui, houx, bûche et cadeaux…).
Dans la mythologie nordique, Yule est le moment de l’année où Heimdall (de son trône situé au pôle Nord) accompagné des Æesirs (l’’Ansuzgardaraiwo) revient visiter ses enfants, les descendants de Jarl. Ils visitent ainsi chaque foyer pour récompenser ceux qui ont bien agi durant l’année, et laissent un présent dans leur chaussette. Ceux ayant mal agi voyaient à l’aube leur chaussette emplie de cendres. Yule est aussi une fête où les gens de leur côté, et les dieux du leur, se rencontrent pour partager un repas, raconter des histoires, festoyer et chanter.

Une jolie histoire à raconter autour de la table non ? Promis, ça va en impressionner et en étonner plus d’un.

Si cela vous intéresse et que vous souhaitez creuser, voir passer du côté mystique de la force, je vous recommande le livre « Lunologie » ou Moonology en anglais pour les bilingues, de Yasmin Boland; ou de faire un tour sur le site de Womoon !

En espérant que ce article vous aura plus, et vous aura permis de sortir de votre zone de confort!

Rosalie

Potions magiques de santé

La sorcière a une très bonne connaissance des plantes, qu’elle utilise en potions pour guérir, protéger, ou lancer une malédiction. Mais cet article… parlera principalement de recettes et de remèdes naturels! A cette période de l’année où nous sommes encore plus sensibles aux basses températures, et amenés à attraper froid, voici quelques recettes de tisanes maison et d’huiles essentielles, selon les besoins!

J’ai aussi l’habitude de me faire des cures de citron, à 1 ou 1/2 citron le matin mélangé à de l’eau (froide ou chaude) à jeun, notamment après les fêtes, pour redonner un coup de boost à mon foie, au minimum pendant une à deux semaines. Ça parait difficile comme ça, mais c’est addictif! 

Les tisanes sont à faire à partir de plantes et pas d’huiles essentielles! On peut en trouver facilement en pharmacie, ou en magasins bios.
Vérifiez d’abord que vous n’avez aucune allergie ou intolérances à ces herbes ou huiles.

Tisane Chaleur & confort
Cannelle : antibactérienne, antivirale, antifongique et antiparasitaire; aide les défenses immunitaires
Miel : combat l’insomnie (oui oui), aide les défenses immunitaires, anti-bactérien, antifongique…
Clous de girofle: anti-infectieux, stimulant digestif, infections dentaires-buccales/intestinales/parasitales/bactériennes/virales
Poivre noir: Rhumatismes, stimulant digestif, tensions musculaires, douleurs dentaires, tonique
Gingembre: digestion difficile, troubles intestinaux, nausées, maux de ventre, syndrome prémenstruel, ménopause, douleurs articulaires, bronchite, sinusite…

Pour ce mélange, je vais utiliser (mais c’est à ajuster selon votre goût), 1 bâton de cannelle, 1 càs de miel bio, 5 clous de girofle, 3 baies de poivre noir, 1 petit morceau de gingembre épluché et coupé en tout petits dés.
Une tisane, sans théine, qui réchauffe, parfaite en hiver! Notamment pour booster l’immunité et éviter de tomber malade, ou si le mal est déjà fait, d’aider son corps à le combattre !

Tisane Détente du soir
Lavande: anti-stress, facilite l’endormissement
Tilleul: antispasmodique, calmant, sédatif, facilite l’endormissement, anti-stress et anxiolytique, réduit les secrétions nasales et fait chuter la fièvre, conseillé pour les démangeaisons et faire baisser la tension artérielle
Miel: combat l’insomnie (oui oui), aide les défenses immunitaires, anti-bactérien, antifongique…
Citron: Stimule l’immunité, anti-fatigue, confort du foie, minceur et detox

Ma tisane préféré avant de se coucher ! C’est un remède de grands-mères, testé et approuvé depuis mon enfance (merci papi et mamie). Je mets 1 brin de lavande séchée, 1 poignée de tilleul, 1 càs de miel et 1/2 citron.

Tisane Anti-Rhume
Eucalyptus: anti-catarrhal, expectorant, antibactérien, antifongique, antiviral, antiseptique aérien, positivant, rafraîchissant
Thym: anti-infectieux, antiviral, antibactérien, antiparasitaires/vermifuge, tonique général
– Miel: combat l’insomnie (oui oui), aide les défenses immunitaires, antibactérien, antifongique…
– Citron: Stimule l’immunité, anti-fatigue, confort du foie, minceur et detox

LA tisane qui déménage tout quand la gorge et le nez gratte et pique! 1 càc d’eucalyptus, 1 càc de thym, 1 càs de miel et 1/2 citron.
Attention, l’huile essentielle d’eucalyptus ne s’ingère pas, il faut utiliser la plante séchée et pas l’HE. Cependant, cette recette, avec le tout remplacé (ou pas) par des huiles essentielles, peut s’utiliser non pas en boisson mais en bain de vapeur (c’est à dire que tu fais bouillir l’eau, tu mets les HE, tu mets une serviette sur ta tête et tu respires profondément la vapeur pour te déboucher les sinus).

Tisane Energie
Orange: relaxant, énergisant, soulage les troubles du sommeil, tonique digestif
– Miel: combat l’insomnie (oui oui), aide les défenses immunitaires, antibactérien, antifongique…
– Citron: Stimule l’immunité, anti-fatigue, confort du foie, minceur et detox
Curcuma: Aide aux troubles digestifs, antibactérien, antiparasitaire, antifongique, vermifuge, antioxydant

Quelques rondelles d’orange (fraîche ou séchée), 1 càs de miel, 1/2 citron, 2 morceaux de curcuma râpés et découpés en morceaux (attention, ça tâche énormément!). Version smoothie avec du lait végétal, c’est super bon aussi (tu peux ajouter de la carotte aussi, c’est super chouette niveau goût… si si !)

Passons désormais aux HE (Huiles Essentielles). Voici une liste d’HE en fonctions de leurs propriétés. Cette liste correspond à celle que j’utilise quotidiennement, elle est très limitée! Attention, elles s’utilisent différemment, certaines peuvent être appliquées sur la peau, ingérées… et d’autres ne s’utilisent que par diffusion. Pour toute question sur l’utilisation, tu peux te reporter au guide explicatif d’Aroma-Zone sur leur site (très bien) fourni.

HE détente
Lavande – Orange douce – Verveine – Petitgrain clémentinier – Ylang Ylang

HE positivité & énergie
Citron – Menthe poivrée – Pin sylvestre – Muscade – Bergamote – Pamplemousse 

HE minceur
Pamplemousse- Citron

HE féminines
Camomille Romaine – Sauge sclarée – Estragon
s

HE pour les soins
Visage: Tea Tree/ Bois de Hô (boutons) – Géranium (rosacée) – Palmarosa/Lavande (eczéma) 
Cheveux: Bay Saint Thomas/ Pamplemousse/ Sauge sclarée/ Ylang Ylang (perte-pousse de cheveux) – Cèdre (pellicules)

Pour ce qui est des poudres végétales et des huiles, c’est ce que j’utilise le plus souvent.

Poudre de guimauve (aucun rapport avec le marshmallow): apaisant, adoucissant, émollient pour la peau; adoucissant, facilite le démêlage des cheveux, gainant, fait briller et revitalise les cheveux
Poudre d’orange: astringent, coup de boost éclat pour la peau, pour des cheveux brillants doux et faciles à démêler
Bicarbonate de soude: dans le shampoing pour détoxifier les cheveux et le cuir chevelu (1càc/shampoing), gommage corps ou visage (à condition de ne pas trop frotter, c’est abrasif), pour des dents blanches lors du brossage de dents (idem)
Marc de café: gommant, anti-cellulite et  aide contre les cernes ( en relançant la circulation du sang)

A consommer, ou à utiliser dans les soins
Spiruline: anti-âge, fortifiant capillaire, source de fer (très bon en cure de vitamines)
Matcha: apaisant, antioxydant puissant, amincissant, protecteur, astringeant, tonique et dynamisant, apaisant (en thé, masques…)
Charbon actif: absorbant, détoxifiant, purifiant, capte certaines toxines et polluants, réduire les gaz intestinaux, effet dents blanches

Argile blanche: purifiante, adoucissante (detox pour les cheveux à condition de ne pas laisser poser plus de 15min, sinon elle assèche et renferme les produits toxiques contenus dans les shampoings, colorations…etc passés)
Argile rose: purifiante, révèle l’éclat des peaux ternes
Argile verte: purifiante, assainissant, convient particulièrement aux peaux grasses et/ou à problèmes.

Huiles
Ricin: aide à la pousse des cheveux/barbe/ongles/sourcils/cils… bref, tous les poils.
Coco: hydratant, assouplissant
Moutarde: pousse des cheveux
Carotte: effet bonne mine voire « auto-bronzant »
Concombre: hydratation, lutte contre la déshydratation 
Jojoba: hydratation des peaux mixtes ou grasses
Aloe vera (je triche, c’est un gel, mais bon): apaisant, « hydratant » dans le sens où il aide la peau à conserver son taux d’eau, fixateur naturel pour les cheveux


En espérant que ces informations te seront utiles! 
Et toi, d’autres remèdes ou potions à partager? 


Rosalie

Witch, please.

Sorcière (n.f):
Celle qui est réputée pour être en relation avec les puissances occultes et qui peut agir par des charmes et des maléfices. En anthropologie, celle qui effectue les rituels sacrés à l’intérieur d’une
communauté.

Expressions autour de ce mot:
– chasse aux sorcières : poursuite systématique des opposants à un régime
politique
– vieille sorcière : femme laide et médisante

Bien loin des pouvoirs magiques, ne sommes-nous pas des sorcières ? Ne partez pas tout de suite, avant d’avoir lu la fin de cet article. On voit très clairement le mot « sorcière » comme une définition négative, la méchante sorcière des contes pour enfants, en opposition avec la « sorcière blanche », une figure maternelle, positive, douce, protectrice… Entre la méchante belle-mère et la douce figure maternelle. La dualité féminine, entre la lune et le soleil. Une vision mystérieuse de femmes dansant en rond en prononçant des incantations inquiétantes. Ces derniers temps, ce mot est remis à l’ordre du jour sur les réseaux sociaux (le hashtag #witchesofinstagram a plus de 2.1 millions de publications à l’heure où j’écris), les protestations féministes à coup de « Nous sommes les arrières- petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler »… Comme une mode, une revendication, la « badass (w)itch » n’ayant peur de rien, et surtout pas du patriarcat. 

Mais est-ce que cette « mode » ou « effet marketing » ne cache pas plutôt un état d’esprit plus profond, de notre société, ou d’une partie de notre génération (bonjour, Ô toi Millénial qui passe par là). Un besoin de se reconnecter au présent, à des traditions, à des valeurs plus simples et tournées vers la nature, se rassurer, trouver des réponses à des questions… Mais aussi de retrouver une certaine force, une confiance en soi, et faire partie d’une sororité. Plutôt que de se tirer dans les pattes entre femmes, s’entourer de femmes inspirantes et se soutenir les unes les autres, comme dans un « couvent » de sorcières.
Alors, sans parler de pouvoirs magiques, de baguettes ou de pomme empoisonnée, pourquoi est-ce que je me (ainsi que pas mal de mon entourage) considère comme une sorcière des temps modernes?

A tous ceux qui utilisent l’homéopathie, des tisanes ou thés, des médicaments « aux plantes ». Les remèdes de grand-mères. A ceux qui utilisent des huiles essentielles. Ceux qui font eux-mêmes leur masque pour les cheveux, leur lessive maison. Ceux qui cuisinent « de bons petits plats » pour remonter le moral de leurs proches. Ceux qui font confiance aux signes et à leur instinct. Ceux qui sont leurs propres maîtres, croient dur comme fer à leur libre arbitre, et ne laissent personne leur « jeter un mauvais sort » (une insulte, ça passe aussi). Ceux qui tiennent à leur « rituel » du dimanche matin, ou la veille d’un rendez-vous important ? Ceux qui ne peuvent s’empêcher d’emmener un grigri, de porter un certain pull ou un certain parfum le jour d’un examen/rendez-vous galant ou professionnel… Est-ce que ce n’est pas un peu de la sorcellerie tout ça?

Voilà donc une suite d’articles à venir pour accepter le.la sorcier.ère qui est en vous ! Restez connectés, ça arrive (très) bientôt!

Rosalie

Savoir s’écouter.

J’ai été absente depuis cet été. Parce que je n’avais pas envie, pas d’idées, et pas envie d’écrire un article pour simplement « avoir quelque chose à publier ». Beaucoup de changements depuis le dernier article, et le besoin de me repose, de m’éloigner de l’ordinateur le soir quand je rentre du travail.

Depuis tout ce temps, j’ai quitté ma ville, mon pays, pour m’installer au Luxembourg, dans une nouvelle colocation, commencer un nouveau travail. Bien que restant dans mon ancienne entreprise, j’ai dû, et je continue d’apprendre tous les jours, puisque la quasi-totalité des missions sont complètement nouvelles pour moi. Je n’ai pas arrêté de bouger d’endroits, je n’ai passé aucun weekend sur place, étant soit dans ma famille, à Strasbourg, à Bruxelles ou à Lille. Des allers-retours en voiture (oui, j’ai acheté une voiture entre temps) qui ont été assez épuisants, puisqu’au final je n’ai pas encore passé de semaine « complète » au Luxembourg. Je ne suis pas encore adaptée à la vie Luxembourgeoise, et je ne me considère pas encore comme une « expat ». Cette période a été et est toujours assez compliquée pour moi, puisque le départ de Lille a été difficile. Je pense ne pas avoir totalement fait le deuil de ma ville. Mes habitudes, mes rues, mes souvenirs… et surtout mes amis, ceux qui sont restés.

Ces derniers mois, j’ai ressenti un fort besoin de ralentir. Il a fallu que je m’écoute, que je ne tire pas sur la corde sous peine d’exploser, comme c’est arrivé à plusieurs reprises. Ce nouveau stress m’a fait fuir Netflix, et c’est simple : je n’ai jamais été aussi créative qu’en ce moment. Ce besoin de m’écouter, de prendre du temps pour moi, je l’ai ressenti de plusieurs façons.

J’ai appris à mieux écouter mon corps.

Mes yeux voient trouble à la fin d’une journée parce que j’ai travaillé non-stop sur l’ordinateur, mes mains qui tremblent de stress, une faim sans fin (héhé) parce que je devais manger mes émotions, une flemme du tonnerre en rentrant chez moi et des migraines lorsque je passe plusieurs heures sans stimulation. Voilà, entre autres, les symptômes qui m’ont fait me dire « stop ».  Au programme ? J’ai quasiment arrêté de regarder Netflix le soir en rentrant, j’essaie de cuisiner, puis de manger sans être déconcentrée par mon téléphone ou mon ordinateur. J’essaie d’être plus douce avec mon corps, à ne pas lui reprocher trop de choses, et de lui apporter autant d’amour que j’en porte pour mes proches. J’ai remarqué que créer, qu’il s’agisse de cosmétiques/soins/bougies maisons, ou tricoter, ou dessiner, peindre, écrire, écrire mon bullet journal, m’y aide énormément. Ces activités me donnent un sentiment d’accomplissement (même si, à mon plus grand regret, je ne suis ni une bonne dessinatrice ni une grande peintre).

J’ai appris à mieux écouter mes tripes et mes émotions.

Ah, mes émotions. C’est jamais vide là-dedans, je suis très sensible et toujours en ébullition. Je me suis rendue compte de ce trop-plein lorsque mi-Novembre, en écoutant ma playlist de Noël dans la voiture en rentrant chez moi, j’ai commencé à pleurer en chantant. Un mélange de tristesse, et de bonheur parce que ces chansons me ramènent à chaque fois à ma période de l’année préférée. Ceux qui me connaissent savent à quel point Noël est importante pour moi. Je trouve le jour de Noël assez décevant. Ce qui me plaît, c’est l’organisation, l’ambiance des fêtes de Noël, entre les décorations lumineuses, les chocolats chauds à la cannelle et l’odeur du vin chaud avec son morceau de pain d’épices. C’est la recherche des cadeaux pour rendre toute la famille heureuse, l’ouverture d’une fenêtre du calendrier de l’Avent chaque jour, l’attente de la neige… Et je m’égare. J’essayais souvent de lutter contre mon instinct, j’essaie désormais d’y prêter une attention particulière et de m’y fier. Ecouter mon instinct et m’y fier, m’aurait permis d’éviter bon nombre de mauvais choix, et j’en subits encore quelques-uns. J’essaie de l’aiguiser également, en faisant plus attention à ce que je ressens, comment cela se traduit, ce qui me ferait du bien. Avec mes déplacements, professionnels ou personnels, j’ai énormément de mal à me « poser », à me sentir présente, enracinée dans le moment présent. C’est clairement quelque chose que je veux changer. Peut-être la reprise du Yoga et de la méditation, en Janvier (la nouvelle année 2019 sera celle de l’arrêt des déplacements professionnels), m’y aidera. J’ai également appris à évacuer mon trop-plein d’émotions, par la création, en cuisinant, en visitant ma famille, ou bien en chantant à tue-tête des chansons de Noël (c’est la période) dans ma voiture. A chacun de trouver ce qui lui convient !

Face à ce stress, ces changements, j’ai eu un besoin vital de me déconnecter, de créer pour pouvoir voir des résultats concrets voire physiques, tangibles. Me remettre à lire ou à écouter de la musique, des choses que je n’avais pas fait depuis des années et qui m’ont permis de « renouer » avec moi-même, au lieu de faire passer le temps le plus rapidement possible en espérant que le stress s’en aille de lui-même. Comme dans un engrenage, plus je crée et plus je suis curieuse, plus je me pose de questions et plus je veux découvrir les réponses à ces questions (qui vont de la mythologie grecque, aux constellations… à savoir si les renards hibernent –non, ils n’hibernent pas). Cela me donne un peu l’impression de retomber en enfance, de devoir jouer seule avec moi-même… Et si ces mois de fin d’année ne sont pas faits pour retomber en enfance, alors à quoi sert Noël ?

Rosalie

Entreprendre, s’accepter, se développer, découvrir

Ah, les jeunes, ils sont toujours sur leurs portables. Même dans les transports, le matin, le soir, le midi, ça n’arrête jamais. Retire-tes écouteurs, je te parle ! Avec leurs musiques de sauvages…

Non Madame/Monsieur, je n’écoute pas de la musique, je suis en fait en train d’apprendre, d’écouter, de comprendre, et de me développer. Je suis en train d’écouter un podcast.

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Après cette jolie (et vécue) introduction, je vous parle de mes podcasts préférés pour cet été 2018 ! Une nouvelle habitude que j’ai mise en place dans les transports (dans le bus, dans le métro, dans la voiture, dans le train…), à cause de ces derniers mois où je n’arrêtais pas de bouger, par amour, professionnellement, ou pour aller passer des entretiens pour mon futur CDI ! Alors que le matin, j’avais tendance à écouter de la musique (plus pour un fond sonore, ou des rêveries, que vraiment de la musique); je me suis mise au podcast, en m’apercevant dès la première écoute que ça me faisait un bien fou! Après en avoir écouté un, je me sens tout de suite plus détendue, plus sereine, plus positive aussi.

Voici donc une liste des podcasts que j’ai écoutés, ceux que je vais écouter pendant cet été 2018 ! Ils parlent tous de développement de soi, qu’il soit personnel ou professionnel, avec notamment une grosse touche entrepreneuriat. Le point commun ? Émulation, positivisme, inspiration. Une façon aussi, d’entendre l’expérience d’autres personnes, qui ont réussi, qui partagent leurs problèmes et comment elles les ont surmontés. A écouter d’urgence !

  • Être soi

    Du développement personnel et de l’entrepreneuriat, le tout baigné dans beaucoup de douceur, c’est mes podcasts de la semaine (ok, j’avoue être un peu maniaque dans le sens où je vais sélectionner tous les épisode d’un même podcast et de me les faire tous à la suite avant de passer à un autre, c’est avoué).
    Je vais aborder ici les podcasts que j’ai déjà écouté, et essayer de me limiter, parce chacun de ses podcasts sont fabuleux.

    Être bodypositive pour aimer son corps et décomplexer (avec Yasmine – ElyKilleuse)
    Je pourrais aussi bien écrire un pavé qu’un seul mot : Parfait. Et puis aussi : enrageant. Si vous me connaissez, vous savez que je ne suis pas en surpoids. Pourtant, si vous avez lu mon article sur le poids, vous savez aussi que je n’ai pas toujours été (et ne suis pas toujours) à l’aise avec mon corps, même si je porte du 36-38. Ecouter ce podcast m’a révoltée, contre les personnes adeptes du body-shaming, m’a fait rire, et m’a fait du bien par rapport aux mots de Julie et Yasmine.
    Ce que je retiens ? Quelques conseils bêtes, mais qu’il fait bon de rappeler.

    1- C’est pas la taille qui compte. D’une marque à l’autre, tu vas peut-être porter du 34 ou du 40 (oui oui, expérience personnelle) ! L’important c’est d’être bien.
    2- Ne pas garder/acheter ses vêtements trop petits sous prétexte que « ils m’iront quand j’aurais perdu X kilos ». En fait, tu te punis juste à chaque fois que tu ouvres ton placard parce que NON tu n’as pas encore perdu ces kilos; ou que quand tu l’enfiles tu es tout boudiné et c’est pas agréable du tout.
    3- S’entourer de personnes bienveillantes. Si tu as des commentaires déplaisants, insultants, humiliants de la part de tes proches sur ton poids, c’est qu’ils ne veulent pas ton bien. Ils doivent bien se douter que tu complexes déjà assez pour ne pas en plus en rajouter.
    De quoi rire seule, s’insurger, et sourire de A à Z pendant ce podcast. Bref, les filles (et les mecs!), allez l’écouter, ça fait du bien. Julie est vraiment une fille top, qui parle à cœur ouvert, tu as l’impression de boire un café avec une copine quand tu écoutes ses podcast, c’est rafraîchissant !

    (Et après avoir écrit ce pavé, je me dis que cet article va être long…). Du coup, je ne vais commenter qu’un seul épisode par podcast, sinon vous ne lirez jamais cet article jusqu’à la fin, en vous laissant les autres titres que j’ai écoutés pour vous donner un peu envie d’aller les écouter, parce qu’ils sont tous trop cools.

     

    Dire adieu au syndrome de l’imposteur
    C’est quoi réussir dans la vie ?
    Prendre une décision
    Vivre avec moins pour vivre mieux

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  • Basilic

    Un podcast entre écologie, green lifestyle et entrepreneuriat. Encore une fois, des épisodes très positif, orientés sur les choix de vie et l’élan qui a poussé ces personnes a se lancer dans une aventure « hors CDI ».

    Mély, naturopathe et auteur de l’ouvrage « Syndrôme de l’intestin irritable »
    Une interview passionnante qui raconte l’expérience de Mély, qui a quitté son cocon professionnel pour découvrir la naturopathie. On en apprend plus sur soi, comment écouter son corps, les réactions que le stress par exemple peuvent engendrer, comment les reconnaître et comment les traiter. De la douceur, de la bienveillance… Je vous recommande vraiment ce podcast, un peu moins dirigé développement personnel que « Être soi », mais tellement agréable à écouter !

    Roxane, Se reconvertir à 25 ans, prendre des risques et changer de vie
    Asmae, Blogeuse et youtubeuse green, co-fondatrice de Les Naturalistes
    Sabrina, créatrice de Kufu, upcycling et zéro déchet à la française

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  • Entreprendre dans la mode

    Si vous me connaissez, je suis beaucoup plus attirée par les cosmétiques et l’univers du soin que la mode. C’est en effet par l’épisode de Sarina Lavagne que j’ai découvert ce podcast -ET OH MON DIEU! Ce qu’il est top ce podcast !! – et je n’en suis pas déçue !! Beaucoup de développement professionnel, personnel aussi, le tout dirigé par les valeurs et la créativité du monde du luxe en général.

    Sarina Lavagne – PRESCRIPTION LAB – Partir d’une page blanche & investisseurs
    Ce.Podcast.Est.Incroyable.
    Si tu es comme moi passionné.e de cosmétique, commence par celui-là. Si tu es comme moi passionné.e de communication et marketing, commence par celui-là. En dehors de parler de beauté, ce long podcast parle de parcours professionnel, de rencontres, de saut dans le vide depuis une page blanche, d’investisseurs, de cible marketing, de création… C’est juste une mine d’or d’informations, et bref, c’est génial. C’est le genre de podcast que tu peux écouter par plaisir, ou avec un carnet pour noter toutes ses idées. Sarina Lavagne parle distinctement, avec un language facile à comprendre même pour les débutants ou les personnes qui ne s’y connaissent pas du tout en marketing… Et je le réécouterai sûrement, avec un carnet cette fois.

    Chrysoline de Gastines – Balzac Paris –  Ne pas hésiter à entreprendre à côté de son job
    Patricia Lerat – PLC Consulting – Coaching et développement de marques à l’internationale
    Valérie Tribes – Chiffon – Transparence et naturel
    Marianna Szeib – Face to Face – s’élever en élevant les autres

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  • Regard

    Un podcast assez récent, puisqu’il date d’il y a quelques semaines seulement ! Tous les mardis, un nouvel épisode de Regard, par Birchbox, traite du thème de la beauté selon différentes femmes. Une belle façon de comparer plusieurs points de vue, mais de s’y retrouver à chaque fois.

    Navie
    C’est le premier sorti, le premier que j’ai écouté. Il traite, généralement, de la question « qu’est-ce qui fait qu’on se sent belle? ». Navie est extrêmement touchante dans ce podcast, ses anecdotes délicieuses et parfois amères, c’est un bonheur de l’écouter, et de la voir s’accepter telle qu’elle est. Son compte Instagram, après avoir écouté son épisode, est un de mes préférés !

    Isabelle Sarfati
    Penelope Bagieu
    Tiga

Voilà pour l’instant tous les podcasts et épisodes que j’ai écoutés ! Passionnants, qui me donnent tous envie de les ré-écouter !
Voici, ci-dessous, tous les podcasts que j’ai téléchargés et mis de côté pour la suite ! N’hésitez pas à y jeter un coup d’œil et à me donner votre avis, ou à me conseiller certains podcasts que vous écoutez actuellement et qui ne font pas partie de la liste !

  • Simplicité, bonheur & slowpreneur

    Le secret pour tout faire
    L’importance de bien s’entourer
    Comment se fixer de bons objectifs
    L’importance de s’aimer

  • Un podcast à soi

    Le gras est politique
    Sexisme ordinaire en milieu tempéré
    Un autre homme est possible

  • Chiffon – le Podcast

    Laure Gontier – La pensée positive est le pilier de la Californie
    Dorte Wegener de Copenhague  » Le hygge danois est un mythe »
    Paula Malm Berner « Quand on a une culotte de cheval, il faut oser porter un bikini »

  • Graines de réflexion

    – Les labels bio – décryptage
    L’ayurvéda – discussion avec Mély
    Ma vision de la Slow Cosmétique
    La bienveillance entre femmes avec la Sororité
    Syndrome de l’imposteur – obligé.e d’être légitime

  • Génération XX

    « Quelle place pour le genre en entreprise » avec Emmanuelle Duez et Jérémy Clédat
    Lisa Gachet, fondatrice de Wear Limonade : Les belles choses arrivent dans l’inconfort
    Sophie Trem, fondatrice de The Good Mood Class : tout arrive pour une bonne raison
    Shanty Baehrel, fondatrice de Shanty Biscuits : La reconnaissance comme moteur
    Coline, créatrice du blog et de la chaine youtube « Et Pourquoi Pas Coline » : allier travail & plaisir

En vous souhaitant une bonne écoute,

Laura Rosaye

Je me suis lancée dans le Zéro Déchet…

Toi aussi, t’aimes pas descendre les poubelles ? Toi aussi, tu aimes ta planète, tu essaies de faire attention à ne pas laisser la lumière allumée ? Tu es débutant mais tu as volonté de changer tes habitudes pour être plus écolo ? Tu veux gagner des sous au passage ?

Continue à lire, cet article est pour toi.

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Qu’est ce que c’est, le Zéro Déchet ?

Réduire nos déchets, optimiser leur usage, préserver la matière… Des gros mots. Mais en y pensant bien, tu vois tout le plastique que tu jettes en une semaine ? Le sac où t’as pesé tes bananes, les potes de yaourts (et leurs opercules), la barquette de tomates, le film alimentaire, le sachet de salade… Au final, même si c’est fin, ça prend de la place. Et le pire, c’est qu’on paie pour ça !
Le Zéro Déchet, c’est dire non aux déchets inutiles. A bas le plastique ! Consommer plus responsable pour la planète, les animaux (vous avez tous vu passer la photo de la tortue, qui a une paille dans le nez…ça pourrait être rigolo dans un dessin animé, mais elle, elle souffre le martyr), mais aussi pour nous et notre porte-monnaie.

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Le Zéro Déchet, c’est compliqué, ça prend du temps…

La première réaction, lorsque tu veux te lancer dans le zéro déchet, tu vas rechercher des infos. Et là, tu tombes sur la fameuse image du bocal en verre « voici mes déchets pendant un an! ». Et ça démotive. Passer de deux sacs poubelles 30L + deux sacs de tri par semaine… à un petit bocal de verre par an ? Ça semble impossible. Ca l’est, mais pas tout de suite. Le plus important, c’est de se lancer.

La première étape ? La prise de conscience. Pour moi, c’était une démarche de désencombrement. Faire le vide dans ma tête, dans mes placards, dans ma salle de bain (en sélectionnant avec soins des shampoings naturels, non testés sur les animaux par exemple… vous avez vu les articles, si non, je vous invite à aller les lire!). Quand l’étape « cuisine » est arrivée, pile après l’étape cosmétique et ménage, je ne savais pas trop par où commencer, mais la poubelle était au centre de l’attention. Ça pue, ça prend de la place, j’aime pas les descendre et mon coloc non plus… pour résumer, ça prenait pas mal de place dans l’entrée. En commençant à me renseigner sur le zéro déchet, j’ai commencé à voir ma poubelle d’un autre oeil. C’est vrai que c’est dingue comme elle se remplit vite, et tout ce que je mets dedans ! C’était le déclic.

Malheureusement, quand tu commences à vouloir réduire tes déchets, les problèmes (les déchets) semblent venir de partout. Les étiquettes sur les vêtements, les bidons d’adoucissant pour la machine à laver, l’alimentaire, les gels douches vides, les sacs de course (et le fameux « sac à sacs »)… AH, mais ça s’arrête quand !?

L’astuce, c’est d’y aller petit à petit, pas d’un gros coup (à moins que tu fasses un emménagement et que tu sois à l’étape « remplissage du frigo, des produits ménagers etc »). Le temps de finir les produits que tu as encore, avant de les remplacer par des produits plus soucieux de l’environnement, moins emballés. Le pièce par pièce, ça peut également aider à y voir plus clair !

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En pratique, au quotidien.

Les emballages

Le premier geste du zéro déchet, c’est de refuser les emballages. Sauf que, sans ton sachet plastique, comment tu transporte tes pommes depuis Carrefour ? La bonne nouvelle, c’est que c’est possible, et que tu vas pouvoir éviter Carrefour en heure de pointe; la mauvaise, c’est que tu vas devoir éviter Carrefour tout court.
Les emballages en verre, en tissu, vont devenir tes meilleurs amis. Si tu es abonné à une box beauté, tu as sûrement la chance d’en avoir plein dans tes tiroirs. Sinon, ça s’achète (ou si t’es à fond, avec du tissu et un nécessaire à couture ou une machine à coudre, c’est fait très rapidement).

Finalement, les tupperwares !
Des exemples ? Un sac en tissu pour aller chercher ta baguette (et éviter l’emballage en papier-plastique), un sac en tissu pour mettre tes tomates, un bocal en verre pour ton café/farine/sucre/pâtes (et en plus c’est super esthétique). Dans la salle de bain, tout pareil. Tu peux remplacer tes cotons démaquillants par des cotons en tissu (un coup à la machine à laver et c’est bon), des serviettes hygiéniques lavables ou des cup pour la semaine du mois qui va pas…

L’investissement au départ est assez rapidement rentabilisé. Prenons l’exemple de serviettes hygiéniques. La boite de 16 serviettes est environ à 3€.  En imaginant que tu en utilises deux boites par mois, ça fait 6€ par mois (sans d’autres protections). Une serviette lavable est à 15€ à l’achat (j’ai pris le prix de DansMaCulotte, big up), pour un cycle de 200 lavages. Ta serviette lavable te revient, à chaque utilisation, à 0,075€ à l’utilisation, contre 0,18€ pour une serviette jetable. Donc a) Tu gagnes des sous; et b) Tu évites tous les composants chimiques utilisés pour blanchir le papier etc à ta pépette et c) Tu évites les déchets inutiles.
Dans le même genre, si tu es plus tampons, les cup en silicone sont encore plus économiques : 18€ à l’achat, ça dure 5 ans, et au lieu de la jeter à chaque fois qu’elle est « pleine », tu la vides et la rince. Et hop, c’est reparti ! Si on calcule 7 jours de règles par mois, ça fait 84 jours par an, 420 jours de règles pour 5 ans (durée de vie d’une cup). La boite de 16 tampons est à environ 3€, ça te fait du 0,18€ par tampon; la cup de 18€ pour 420 jours est à 0,04€. Ça vaut le coup (et c’est bien plus pratique pour aller la changer discretos sans devoir traverser tout l’étage au boulot avec ton tampon emballé dans la main).

Les alternatives

Une fois que tu as remplacé tes emballages, la question reste « où est-ce que je vais pouvoir faire mes courses avec mon tupperware ou mes pochons en tissu? ». La réponse est : pas chez Carrefour. Tu vas pouvoir user et abuser de créativité. Sur Lille (mais c’est très facilement trouvable pour les autres villes, dans des pages facebook, sur google, sur Instagram…), voici plusieurs adresses qui vont te faciliter la vie.

  • Day by Day
    LE magasin Vrac de Lille ! Tu achètes ici tout ce qui n’est pas frais : céréales, farine, lentilles, riz, pâtes…Mais aussi thé, café, épices, et produits ménagers ! Le topo ? Tu viens avec tes contenants, tu les pèses, tu les remplis, et tu paies (bah oui). Tu n’as pas de contenants ? Il y en a sur place, donnés gratuitement ! Et inversement, si tu en as trop, tu peux en déposer.
    Les prix sont abordables, il y a du bio et du pas bio. De l’argile blanche ou verte pour tes produits cosmétiques, du café en grain (qu’Alice et Olivier, de la boutique, peuvent moudre sur place), des savons, du dentifrice solide, des brosses à dents en bois (ça t’évite de jeter du plastique tous les mois, le bois se recycle bien mieux que le plastique)… C’est vraiment très complet ! Seule mention pour les articles ménagers : il faut acheter le bidon spécifique pour la première fois (pour éviter de mélanger des produits), et après tu ramènes le bidon en question, et roule ma poule ! Tu es nouveau dans le Zéro Déchet ? Alice et Olivier t’expliqueront tout avec un grand sourire.
  • Le marché de Wazemmes
    Dimanche matin, prendre le temps de faire ses courses et à manger pour la semaine… Quoi de mieux que de passer au marché ? Si tu as besoin d’un sachet pour peser tes tomates, tu n’es pas obligé de le fermer, pour ensuite ne prendre que les légumes ou fruits. Sachant qu’en plus, ces sacs sont super fragiles, en général c’est impossible à réutiliser et ils finissent direct à la poubelle…
    De même, les commerçants du marché couvert acceptent très facilement les tupperware ! Fromage, beurre, oeufs (tu peux arriver avec ta boite à oeufs), pain… Et le beurre local que tu achètes à la crèmerie, c’est quand même autre chose que le premier prix Carrefour (je n’ai vraiment rien contre Carrefour, c’est juste mes habitudes personnelles, et ceux qui connaissent l’heure de pointe du Carrefour Euralille partagent ma peine…).
  • Le court circuit
    Manger local, pas cher, livré en ville à un point de rendez-vous, tu paies en ligne et tu viens juste chercher les articles avec ton cabas ! Du frais et du pas frais, des légumes, des fruits, des oeufs, du café… Le tout livré à côté de chez toi. Le site qui a tout bon !
  • Le tiroir aux essences
    Des huiles essentielles, des huiles végétales, de l’aromathérapie, des essences ayurvédiques… Un Aroma-Zone en plein centre de Lille rue Pierre Mauroy !
  • Mademoiselle Biloba
    Des cosmétiques bio, vegan, slow-cosmétiques, et des ateliers pour faire-maison, c’est chez Mademoiselle Biloba ! On y retrouve plein de marques tendance comme Lamazuna, Centifolia, Waam… C’est un magasin incontournable du Vieux-Lille !
  • Lush
    Des sachets en papier (que tu peux ne pas prendre, tu n’auras juste pas le nom du produit et les ingrédients, mais ça se retrouve en ligne) ou des contenants en plastique (au bout de 5, tu les ramène en magasin et tu as un masque gratuit! Sinon, pour aller acheter les épices en vrac c’est bien pratique), des produits faits main et naturels, mais pas bio ! Ça sent bon, les savons et shampoings/après-shampoings solides ne sont pas trop chers… Ça vaut le coup !

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Le compost : le pas que je ne passerai pas (tout de suite)

Ne pas acheter de plastique, recycler, opter pour du seconde main… Le Zéro Déchet passe aussi par le compost. Cependant, aujourd’hui en appartement, en colocation, avec un éventuel déménagement bientôt… Je ne composte pas encore. C’est vrai que je pourrais déjà commencer à composter sur mon balcon, mais sachant qu’il ne me reste peut-être que trois mois sur Lille, je préfère continuer sur ma lancée de l’achat responsable, pour ensuite me consacrer au compost.

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Faire soi-même !

Finalement, faire soi-même est TRES satisfaisant, et fonctionne parfois mieux qu’en achetant les produits déjà prêts. Voici quelques recettes (merci Léa pour les recettes de produits ménagers !), tu vas voir qu’avec quelques ingrédients, tout est facile, et surtout TRES rentable.

Liquide de rinçage de lave-vaisselle : vinaigre blanc.

Savon machine à laver : 
– Savon de Marseille en paillettes directement dans le tambour (lavages >30°C) + 2 càs de bicarbonate de soude
– Diluer 200g savon de Marseille dans 2L d’eau, garder le liquide obtenu dans un contenant

Adoucissant machine à laver: 1/3 de vinaigre blanc pour 2/3 d’eau + huiles essentielles au choix (et non, le linge ne sent pas le vinaigre blanc à la sortie)

Détachant : bicarbonate de soude à laisser poser sur la tâche, avant de mettre le vêtement dans la machine à laver.

Nettoyant multi-surfaces : faire macérer plusieurs semaines du vinaigre blanc avec des pelures d’agrumes, mettre le tout dans un contenant « spray » et vaporiser directement sur la surface (éviter le bois).

Nettoyant vitres : vinaigre blanc !

Détartrant : vinaigre blanc chauffé (cafetières, bouilloires, salle de bain…). Si c’est vraiment très encrassé (ça a très bien fonctionné pour une plaque de four qui était jusqu’alors irrécupérable), du vinaigre blanc chauffé + du bicarbonate (ne pas mettre le bicarbonate dans le vinaigre, mais directement sur l’éponge… sinon c’est soirée mousse !) et de l’huile de coude !!

Tâches de café, de thé : une rondelle de citron, et on frotte !

Déboucheur d’évier : vinaigre blanc + marc de café ou bicarbonate de soude.

Dentifrice : argile blanche + bicarbonate de soude + éventuellement quelques gouttes d’huile essentielle de menthe. Tu peux ajouter un peu de charbon actif en poudre, ça va aider au blanchiment des dents.

Bain de bouche blanchiment des dents : 2 càs d’huile de coco + 1 càc de charbon actif en poudre + 1 goutte d’HE de menthe

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Bref… ça fait déjà pas mal !
Tu veux te renseigner là-dessus, lire tous les chiffres que je n’ai pas notés ici ? Le livre « Famille Zéro Déchet – Ze guide » est une bible !! Tous les chiffres en veux-tu en voilà, des anecdotes, un guide de course, des astuces, des recettes… C’est vraiment chouette (il y a un livre spécial enfants, et leur site internet est top aussi).

En tant que consommateurs, notre achat a du poids ! Il ne s’agit pas que d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce, nous pouvons faire bien plus !

Laura Rosaye

Échecs et confiance en soi

« Votre mission, si vous l’acceptez :
Créer les conditions du miracle »

Didier Hauvette

 

Pendant très longtemps, je n’ai pas eu confiance en moi. C’est seulement autour de mes vingt ans que j’ai commencé à me sentir forte, à avoir l’intime conviction que j’étais capable.

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J’ai grandi en étant aimée, mais à l’adolescence, j’ai pu ressentir des manques, réels ou pas, qui m’ont affaiblie. Je suis passée par des épreuves qui ont été difficiles, qui font aujourd’hui la personne que je suis. Mais je n’avais pas le recul que j’ai aujourd’hui pour en parler, et j’ai pu me sentir très mal à cette époque. J’avais l’impression que mon monde, bouleversé, était sur le point de s’arrêter à chaque instant. Comme lorsque tu fais une grosse bêtise et que tu es pris/e sur le fait, l’adrénaline monte et tu ne sais pas où te mettre, sachant très bien que la tempête va frapper.

Le problème, c’est que je me positionnais en tant que victime. Même dans mon malheur, je ne voulais pas faire d’efforts, je m’y complaisais (et autant te dire que, du coup, la situation n’évolue pas). J’avais envie qu’on me plaigne, qu’on comprenne mon malheur. Je ne voyais pas que je ne pouvais compter juste sur moi, et que ce besoin d’être rassurée venait de mon manque de confiance en moi… Bref, un vrai cercle vicieux. Les personnes, les amis qui m’entouraient étaient également des relations toxiques, qui elles aussi étaient peut-être très mal dans leur peau. J’étais très dure envers moi-même, cherchant la perfection a tout prix. On m’a demandé une fois, ce que je voulais être plus tard : « grande, mince, intelligente ». La fille parfaite, l’étudiante parfaite, la copine parfaite… Mais à aucun moment je n’ai dit que je souhaitais être heureuse. Ça a été le déclic pour moi. Oui, je faisais tout pour rester dans cet état de mal-aise, je n’imaginais pas pouvoir, je ne savais pas comment faire pour être heureuse plus souvent, régulièrement… tous les jours même ?!

Encore aujourd’hui, il y a des moments où je doute de moi évidemment. Des journées un peu plus sombres que les autres, où ma tête dans le miroir ne me revient pas, où je me sens toute petite. Mais au lieu de me dire que je n’ai pas de chance, que je suis nulle, je me dis que j’ai fait de mon mieux (et si ce n’est pas le cas, je ne peux m’en prendre qu’à moi même), et que si ça ne fonctionne pas, et bien ce n’était pas fait pour fonctionner !

Je vous partage ici 3 échecs, qui m’ont aidé à grandir, et les leçons que j’en retiens – encore une fois, je dis ça maintenant que c’est passé):

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Ne pas se laisser écraser, savoir catégoriser le pro et le perso

Il y a quelque temps maintenant, j’ai fait un stage en magasin. Mon premier stage, dans une grande marque de sport. J’avais travaillé dans un univers de mecs uniquement seulement une fois auparavant, je pensais pouvoir assurer, mais la réalité a été tout autre. Dès le début, étant la seule fille stagiaire (il y avait une autre femme-vendeuse, mais je la croisais peu, nous n’étions pas au même étage), j’ai été timide. Je souriais, j’essayais de faire mon maximum. Mais ce n’était pas assez. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre les autres vendeurs, le manager du magasin, et moi, mais ça s’est très mal passé. C’est comme ça, certaines personnes ne sont pas faites pour s’entendre. C’était, évidemment, un stage de 2 mois moins 2 jours, pour qu’ils n’aient pas à me payer. Cependant, la pression a commencé à s’accumuler. Je devais acheter mes propres vêtements de la marque pour être en rayon, alors que je n’avais aucune aide financière pour le faire, et qu’un autre stagiaire avait eu le droit de récupérer des vêtements (et même une paire de chaussures!) que le magasin n’avait pas pu vendre pour défaut. J’ai demandé à en avoir un aussi, ce à quoi on m’a ri au nez. Arriver en t-shirt uni, même sans marque, me faisait passer la journée « en grotte », c’est à dire au sous-sol, parce qu’ils savaient que je détestais ça (et de toute façon, ils n’avaient rien à nous faire faire… nous étions plus de stagiaires que d’employés dans le magasin, en période d’avant soldes – donc sans aucun client dans la boutique).

Le problème, c’est que les remarques quotidiennes, les blagues lourdes, m’ont touché en plein cœur. Parce que je ne faisais pas la différence entre le boulot et le perso, et pour moi, ces remarques étaient directement dirigées vers moi, la personne que je suis vraiment.

J’ai laissé ces personnes me faire du mal, sans me rebeller, alors qu’ils me descendaient quotidiennement. Au lieu de me remettre en cause, alors que je ne faisais rien de mal, j’aurais pu juste hausser les épaules, lever les yeux, et me dire que ces cons ne méritaient pas que je me mette dans de tels états.

Le plus drôle ? Je n’étais même pas obligée de faire ce stage. J’aurais pu dire stop à n’importe quel moment. Mais je ne l’ai pas fait, pas respect pour le manager du magasin, pour la hiérarchie. J’ai préférer être polie plutôt que de reconnaître ce qui était bien pour moi.

Anticiper pour ne pas se faire avoir

Plus récemment (l’année dernière), j’ai écrit des articles pour un magazine, en dehors de Rosaloup. Sans entrer dans les détails, je n’avais pas de contrat à proprement parlé, qu’un e-mail récapitulatif, un nombre d’articles, une deadline et un prix. Un prix pas super élevé, mais c’était plus pour ma part un désir d’écrire, de me faire un réseau un peu plus d’expérience; et le fait que j’ai pas fait d’école de journalisme explique aussi le tarif bas. Cependant, la deadline n’a pas été respectée, je n’ai pas eu les articles en temps et en heure, et à partir de Septembre, j’ai eu plus de contraintes par mon école et mon entreprise (alternance). Si bien que fin Décembre, au lieu de 40 articles, je leur en ai envoyé 20. Je ne parle pas de l’échange téléphonique désastreux que j’ai du subir pendant une quarantaine de minute, où j’ai pris sur moi (et pourtant, la patience n’est pas un de mes forts). Au final, le numéro pour lequel j’ai écrit est sorti en Décembre, mais je n’ai été prévenue qu’en Janvier.

Depuis, ça a été la croix et la bannière pour discuter prix. Pour 20 articles au lieu de 40, on m’a proposé un prix de moins de la moitié du prix initial; avec l’impossibilité de vérifier que les 20 articles n’étaient pas sortis, si certains avaient été modifiés ou pas (puisque je n’ai pas réussi à mettre la main sur un exemplaire, malgré mes demandes). Et encore, nous sommes aujourd’hui en Mai, et je n’ai toujours rien touché.

L’enseignement ? TOUJOURS FAIRE UN CONTRAT. Alors oui, la situation n’est pas cool, mais qu’est-ce que je peux faire, puisque je n’ai pas signé de contrat à la base ? N’en vouloir qu’à moi-même. Ce travail m’a pris du temps, de l’énergie, mais au final je n’avais pas assuré mes arrières.
Egalement, faire confiance aux autres jusqu’à un point limite. Je leur ai fait confiance en me disant qu’auparavant, tout s’était très bien passé, mais Business is Business. Alors même si, sous le coup de la colère, j’avais très envie de les pourrir, je ne le ferai pas, parce que les tords sont partagés et que j’assume les miens. Tant pis pour moi, ça me fera une leçon.

Penser à soi avant tout

Troisième échec, pas le dernier. Je suis apparemment le genre de personne qui aime bien faire une erreur, plusieurs fois de suite, histoire d’être sûre que c’était pas la bonne chose à faire. Là, pour le coup, c’était dans mes relations amoureuses.

Mes trois plus longues relations ont toutes eu le même schéma : tout est rose, jusqu’au jour où je me rends compte qu’en fait, je me suis complètement mise de côté, aliénée, pour devenir la copine parfaite. Et qu’après avoir mis de côté tous mes défauts, où les points qui faisaient que j’étais « moi », toutes mes passions… Je me retrouvais vidée, avec un besoin irrépressible de liberté, pour redevenir ENFIN moi. Ça pouvait passer par « arrêter de sortir avec mes amis » et/ou « ne plus prendre de soirée toute seule juste pour moi ». J’étais dans des relations toxiques, où le mec, jaloux au possible, ne me donnait pas une once de liberté. Alors que je suis très indépendante. Je m’enfermais dans un cocon amoureux, où je perdais mes amis, où je me perdais moi, allié à un sentiment de culpabilité lorsque je demandais (oui, c’était de la demande polie) à sortir ou rester un peu seule, ce qui m’étais refusé. Le syndrome de l’infirmière, qui s’occupe de son chéri parce qu’il n’est pas bien, n’a pas confiance en lui, n’a pas confiance en moi. Bref, en tout, à peu près 7 ans perdus à essayer de plaire, d’être quelqu’un d’autre, de donner tout sans recevoir l’équivalent.

Et je ne comprenais pas pourquoi je retombais toujours dans des relations comme ça. En me posant un peu, c’est venu assez vite.

Je suis une personne passionnée, très sprint, beaucoup moins course de fond : je me donne à 200% dans tout ce que j’entreprends, quitte à faire des efforts surhumains, mais cette attitude ne me fait pas tenir la longueur, qu’il s’agisse de relations, de passions personnelles ou de travail. Si c’est trop lent, ça m’ennuie, j’ai besoin d’être passionnée par ce que je fais, j’ai besoin d’action.

Je sais également que je suis très indépendante. J’ai besoin de pouvoir avoir du temps pour moi (beaucoup, il faut croire que j’aime bien être en solitaire), de sortir passer du temps avec mes amis, de dessiner, d’écrire, de faire du sport… De ne pas devoir partager absolument TOUT avec l’autre.

Finalement, cette passion se combine a un besoin de soutien, de présence et d’attention, dont je suis bien au courant. Mais est-ce que cela veut dire que je dois absolument sacrifier mes passions et mon indépendance pour ça? Les personnes que j’avais en face de moi avaient pour point commun un gros manque de confiance en eux, et le fait que je sois indépendante et que je veuille mener ma barque comme je l’entends ne les aidaient pas à avoir confiance en moi, se braquaient et m’empêchaient de faire comme je l’entendais. Alors que, tout ce que je demandais, c’était un équilibre. En voulant aller trop vite, en brûlant les étapes de la relation, je me suis retrouvée enfermée. Et encore une fois, je ne pouvais m’en vouloir qu’à moi-même, de ne pas avoir mis de stop, de ne pas avoir imposé mes exigences plus tôt.

Après avoir fait trois fois ces erreurs, j’ai réussi à défaire le « j’ai un mauvais karma, je ne tombe que sur des mecs comme ça » pour un « je dois établir directement les règles du jeu ». Non, je ne suis pas une victime de mes relations, je ne peux pas changer l’autre personne (à défaut d’avoir essayé, eux, de me changer, et moi aussi de les changer – ça ne sert à rien).

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Finalement, quelques conseils sur la prise de confiance en soi ?

Connais-toi toi-même

Alors bien sûr : tu vis avec toi chaque jour. Mais est-ce que ça veut dire que tu te connais ? Lire des livres de développement personnel aide, prendre du temps pour soi aussi, la méditation (que tu te poses dans un coin en murmurant « OOOOM », que ce soit en te baladant dans la rue, en dessinant, en écrivant…) aide pas mal à te recentrer sur toi… Pour moi, ça peut être en me posant sur mon balcon, en dessinant, en écrivant, ou encore en me préparant une soirée cocooning à la maison !
Je sais que je fonctionne par déclic, et parfois, ce déclic ne vient pas en agissant, mais juste en me posant un peu. C’est de là que vient l’idée de cet article d’ailleurs !

Accepte-toi

S’accepter : son corps, ce qu’on n’aime pas dedans, ses défauts… Être à l’aise avec. De toute façon, tu ne pourras pas changer radicalement, il y a une part de génétique et d’éducation. Tu as envie de perdre du poids : est-ce que ça te rendrait plus heureux/se ? Tu as envie de passer plus de temps avec tes proches…est-ce que c’est ce que tu veux toi, ou est-ce que tes proches te font culpabiliser parce qu’ils ne te voient pas (assez à leur goût) ?

Deviens ton/ta meilleur/e ami/e

Accepter tes défauts, c’est aussi reconnaître tes qualités. Qu’est ce qui te plait chez toi ? En quoi es-tu fort/e ? Tes proches, amis ou famille, peuvent t’aider dans la vie de tous les jours, dans tes choix par exemple, mais au final, c’est toi qui agis. Tu peux entendre leurs conseils, être influencés par eux, mais au final, tu es seul responsable de tes choix. Ils peuvent sortir de ta vie, mais toi tu seras toujours là. Prendre conscience que tu ne peux vraiment avoir confiance qu’en toi, et que tu en es capable !  Même si tu ne le sens pas, tu n’as pas le choix, et tu vas relever le défi. Peut-être pas haut la main, mais tant que tu fais de ton mieux, tu ne peux pas t’en vouloir !

Laura Rosaye