To Do List : Automne 2017 !

Ce que je vais faire cet automne? Plein de choses.

Chaque changement de saison apporte son lot de petites joies. Voici une petite liste, non exhaustive, de ce que je compte faire! N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous allez faire, ce que vous ajouteriez à cette liste! 🙂

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C U I S I N E 
– Une tonne de thé russe, chai
– Tester de nouvelles recettes de cafés, lattes, et chocolats chauds maison
– Refaire le plein d’épices (cannelle, clous de girofle, gingembre) et de fruits secs
– Cuisiner, cuisiner, et cuisiner : risottos, purée de courges, biscuit secs, vin chauds, compote de pommes…
– Me balader au marché de Wazemmes le dimanche matin, pour faire le plein de fruits/légumes et fleurs -Honte à moi. Nous sommes le 07 Août, et j’ai déjà craqué pour de la compote aux pommes/cannelle maison + une purée de courges/patates douces…
– Tenter de faire du jus de pomme chaud aux épices!

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D E C O R A T I O N 
– Il est temps de retirer la décoration estivale! Au-revoir les lanternes pastels, ma housse de couette tropicale, ma petite pastèque lumineuse, mes fleurs séchées…
-… et bonjour le retour de la couette bûcheron, les plaids en fausse fourrure, les plantes automnales, les bougies par millier!
– Il sera également temps de préparer le calendrier de l’Avent! J’ai reçu un calendrier en bois, en forme de sapin l’année dernière, de quoi le peindre en rouge et vert, ou doré, ou argenté… Je n’ai pas encore vraiment choisi!
– DIY! Faire une guirlande de pommes de pins, à peindre éventuellement; coudre de nouvelles housses d’oreillers… J’ai plein d’idées!
– DIY! Faire des bougies maison (à base de paraffine et d’huiles essentielles -à commander sur Amazon) aux senteurs automnales!
– DIY! Customiser des tasses blanches avec du vernis à ongles pour un effet aquarelle…ou à customiser entre amoureux!
Dessiner! Préparer des cartes de Noël à envoyer pour les fêtes.
– Faire le plein de bougies aux senteurs automnales! Les senteurs Apple Pumpkin, Autumn Dusk me font de l’oeil chez Yankee Candle…

 

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M O D E – B E A U T E
– Sortir mes pulls, mes chemises de bûcheron, mes écharpes
– Faire le plein de collants : out les collants à trous ou tout usés! Les filles comprendront.
– Remplacer ma paire de bottes (RIP).
– Faire un convoi organisé vêtements d’été -> vêtements d’hiver (Maman, je reviens avec une grosse valise!)… Et récupérer mes bottes de pluie.
– Passer chez le coiffeur. J’alterne tous les ans souvent de coupes de cheveux. En ce moment, je les laisse pousser héhé. Je ne suis pas encore réduite à tirer dessus pour qu’ils poussent plus vite (quoi que…), mais il y aura bien un moment où il faudra passer par une petite coupe (et couleur?).
– Sortir mes rouges à lèvres! Bonjour le rouge, le bordeaux…

 

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A C T I V I T E S
Tricoter! J’ai déjà fait le plein de pelotes, et j’ai promis une écharpe et un bonnet… Parfait devant Netflix!
Lire! J’ai une tonne de livres à passer en revue.
– Faire une citrouille Halloween, et une maison en pain d’épice avec des amis! Histoire de pouvoir manger la maison après tous ensemble…
– Avec l’automne arrive mon anniversaire, puis Halloween… De quoi faire la fête!
– Prévoir des sorties Citadelle entre amis, voire sortie en forets en dehors de Lille! Histoire de sortir les appareils photos, se créer des souvenirs avec les copains.
– Investir dans deux ou trois jeux (Limite/Limite, Taboo…) pour des soirées/après-midi au chaud, quand il pleut dehors!
– Voler à ma mère un de ses chats
-… Ou en profiter chez elle, devant la cheminée, avec ma famille, un gros pyjama et un plaid.
– Refaire l’intégrale des Harry Potter, sous la couette, sur le canapé.
– Établir une liste de films, cultes ou pas, à regarder tous les dimanches soirs. En bonne GenY/GenZ, ma culture série est plutôt bonne, ma culture cinématographique un peu moins… !
– Investir dans une bouillotte!

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Playlist – Spotify :
– Sunday Morning
– Your favorite Coffeehouse
– Jour de pluie

Rosalie

wolf

 

Pression, bonnes habitudes & rêves.

On dit qu’il faut 21 jours pour créer/se défaire d’une habitude. Qu’il s’agisse de perdre du poids, de retourner au sport, d’arrêter de fumer, de se lever plus tôt, de lire dix pages d’un livre par jour…

On dit aussi de se méfier des « on dit ». Tu peux trouver une multitude, une infinité d’articles sur le sujet. « 20 petites habitudes qui feront de vous une personne meilleure/plus productive/plus appréciée…[ce que tu veux]« . Il n’y a pas forcément que du mauvais, au final ces « conseils » sont positifs…mais quelle pression.

Être « healthy », avoir une vie de couple épanouie, une carrière au top, une garde-robe nickel, une peau parfaite, une maison Pinterest, un physique MyProtein et une passion dans laquelle tu excelles. Tout en mangeant vegan et bio.
Quelle pression.

Tu n’échappes sûrement pas à tout ce que j’ai cité ci-dessus. Je n’y échappe pas non plus. Avec la peur de ne pas être satisfait si un des critères vient à manquer. Avec la peur d’être jugé pour tes kilos en trop ou ton célibat alors que les relations autour de toi s’ancrent et se projettent. C’est à se demander pourquoi on s’alourdit de tâches, s’entoure de zen pour compenser, part en burn out en rêvant de tout plaquer (ou un bore out, pas forcément mieux non plus).

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Et qu’en serait-il si cela n’existait pas? S’il n’y avait aucune pression? Si tu étais absolument libre de mener ta vie comme tu l’entends? Qu’en serait-il de ton travail/études actuels? Qu’en serait-il de tes relations avec les autres? Des amitiés que tu ne gardes que par intérêt? Une relation dans laquelle tu ne restes que par habitude, ou parce qu’il faut bien qu’à un moment, tu te poses dans la vie? Qu’en est-il de tes rêves?

Si, en lisant cet article, tu pouvais te poser et juste… Tu sais quoi? Fais-le. Prends un morceau de papier -Notes sur ton téléphone ou ton ordi, c’est trop has been. Fais-le bien, prend un morceau de papier, un dos de ticket de caisse si tu n’as que ça, un stylo, et commence.
Si tu pouvais faire absolument tout ce que tu voulais, sans problème financier, de santé, sans peur de blesser qui que ce soit. Qu’est-ce que tu ferais? Est-ce que tu ferais la grasse matinée tous les jours,  que tu passerais ta journée à faire de la guitare, avant de finir en grosse soirée avec tes potes? Est-ce que tu plaquerais tout pour voyager? Est-ce que tu t’engagerais pour une cause humanitaire? Est-ce que tu monterais un élevage de chats? Il n’y a pas de limites. De quoi rêvais-tu quand tu étais petit?

Mais surtout… Pourquoi est-ce que tu as oublié ces rêves? Pourquoi les as-tu mis de côté? Sont-ils conciliables avec ta vie d’aujourd’hui? Oui? Fonce! Si non, serais-tu plus heureux en les réalisant, ou en continuant à vivre ainsi…

Alors oui, des décisions aussi radicales que « Partir vivre dans un ashram en Inde » peuvent être plus difficiles à réaliser que « prendre des cours de piano ». Et pourtant, si c’est ça qui te fait vibrer…
Tu peux pourtant, avec les « bonnes habitudes », commencer par changer 2-3 choses pour améliorer ton quotidien. Pas forcément la liste Elle ou Biba, te proposant un changement tout à fait extrême à base de kale et de boxe finlando-brézilo-suédoise.
Baby steps. Un pas à la fois. Réfléchis à ce qui te ferait du bien, ce que tu penses être capable de tenir sur le long terme, et surtout pas à toutes les habitudes que tu pourrais prendre d’un coup, genre tout en même temps. Pas ce que les autres voudraient, mais ce que toi tu voudrais ajouter à ta vie. Si tu te sens bien avec ces 5kg en trop, pourquoi te frustrer pour les perdre? Tant que ce n’est pas contre tes valeurs, tout est possible.

Personnellement, les habitudes que je veux prendre?

Me remettre au sport.
Cela fait pas mal de temps que j’ai perdu l’habitude, ma régularité à aller à la salle/courir/faire du yoga. Pourquoi même me remettre à la danse.

Poser le portable.
Oui, Rosaloup n’est pas mon seul taff. Je suis toute la journée sur un ordinateur, sur les réseaux sociaux, et je n’ai pas vraiment l’occasion de déconnecter. J’aime ça, et oui je ne culpabilise pas à surfer sur Instagram, à tester les filtres du jour sur Snapchat, à checker mes emails et rester alerte pour mes notifications LinkedIn. Et pourtant, juste rentrer chez soi le soir, se poser devant Netflix et éteindre messenger, aller boire un verre et laisse le portable au fond du sac (mode sourdine activé), se faire couler un bain avec un livre et un thé…

Prendre plus de temps pour mes proches.
Appeler ma maman, papi-mamie, envoyer ENFIN mes cartes postales de San Diego, aller boire un verre  avec mes potes #RosalieFantôme (désolée si vous passez par là), aller au cinéma avec mon chéri, passer au bar à chiens entre filles…

Prendre plus de temps pour moi.
Lire la tonne de livre que j’ai achetés chez Amazon au début de l’été, continuer à écrire pour Rosaloup (et autres), continuer/commencer un livre?, reprendre le dessin, reprendre la méditation.

Voyager.
Que ce soit en Belgique, en Europe, en France, ou bien plus loin… Re-planifier au plus vite un nouveau voyage pour continuer à rêver!

Et vous?
Vos rêves, vos doutes, vos bonnes résolutions… Qu’est ce que c’est?

Photo de couverture – Oléron
Photo dans l’article – Ombre portée au Cambodge.

Rosalie

wolf

California Dreamin’

« I will love you in memories, and the memories will be many. »
– Tyler Knott Gregson, Wildly into the dark.

San Diego, Juin 2017.
Je t’aimerai à travers mes souvenirs, et ils seront nombreux.

Je vois les palmiers, le drapeau américain flotte au-dessus de ma tête, le ciel bleu sans nuages et les falaises. J’emprunte les larges routes, suivant les pancartes vertes du regard, guettant les tags plus artistiques les uns que les autres sur les murs de la ville. J’arpente les boulevards bordés de cocotiers, m’indiquant la voie à suivre. La plage au bout de Saratoga Street, l’avancée jusqu’au Pacifique, les cabines crème et les surfs posés sur la plage. Les chiens en liberté à Dog’s Beach, les rires, Coco et sa petite fleur au collier, et Freckles s’attaquant aux huskies.

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Je vois les falaises de Sunset Cliffs, les petits crabes se cachant dans les rochers, la chasse aux coquillages. L’Hollywood Sign, le gigantesque T-rex du McDonald, les skaters de Venice Beach, les torses nus de Muscle Beach, les couleurs rivalisant avec le ciel et les vagues.

Le flou lumineux et coloré de la fête foraine, nos joues bleutées, nos bras armés d’une centaine de peluches douces et souriantes, malgré les affreux cornichons au bacon. Belmont Park et ses montagnes russes, une balade autour de Mission Beach. Balboa Park, ses lumières de nuit, et le musée du cannibalisme. Les mercredis au marché fermier d’OB.

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Je frémis à l’approche de ma première vague, l’océan m’attrape par les hanches et ne me laisse plus partir. L’oubli de la wax. Les raies pastenagues américaines à mes pieds. Les vagues du siècle coiffent mes cheveux de vagues blondes. Je frissonne sous l’aiguille, sous la sensation de l’eau fraîche remplissant les manches de ma combinaison de surf par les vagues, ces vagues qui tour à tour me poussent plus loin vers l’étendue, plus proche du rivage. La tête sous l’eau, j’ai bu la tasse, mais je suis (presque) devenue une surfer professionnelle.  Le vent sur mes bras encore mouillés, la chair de poule et le coeur qui se bat plus fort en attendant le « Green Flash », puis en y goûtant.

La gorge qui se serre en admirant le coucher de soleil aux couleurs d’une barbe à papa à Ocean Beach, essayant de capturer l’instant, la chaleur du soleil et l’odeur de la brume marine. C’est peut-être ça, le but ultime. The purpose of life.

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J’ai le vertige sur le pont suspendu, j’ai le vertige en entendant résonner dans mes côtes les clameurs des supporters des Padres de San Diego. J’ai le vertige sur la planche de paddle en remarquant les otaries à mes pieds, les écureuils des sables, les bébés mouettes prenant leur premier envol. J’ai la tête qui tourne à Seaport Village, rêveuse parmi les mares aux canards et les lumières.

J’appréhende parfois, le matin, lorsque je me réveille seule et sais que je suis tout à fait solo. L’adrénaline monte et je me sens forte, libre, capable de tout.
Eblouie par les lumières de San Diego la nuit au Hyatt, le malaise d’être en jogging/baskets quand il s’agissait d’être sur son 31.
En contemplant l’ampleur du dégât, coup de soleil à Windansea Beach et La Jolla.

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Je goûte un Slim Jim, enroulée dans mon plaid, à l’arrière d’une voiture, les jambes dans le vide, regardant Wonder Woman (pew, pew, pew) sur un écran à l’air libre. Du popcorn sauce salsa piquante en attendant la balle de match. Des macaronis au fromage beaucoup trop copieux. Les meilleurs Taco au monde. Réveillée par une odeur de café frais. Un baume à lèvres à la menthe poivrée, et un chewing-gum à la cannelle.

J’entends le lit grincer, et au dessus les avions qui me rappellent que je devrais en prendre un bientôt, moi aussi. Les aboiements protecteurs de Freckles devant la maison, et ses morsures si quelqu’un ose s’approcher de trop près.

Je souris devant la Kissing Statue, le long du port. Je ris en parcourant les histoires de mon cowboy, en échangeant avec mes conducteurs Uber, à la soirée bingo avec les Drag Queens. Je n’aurais jamais pensé glisser un billet d’un dollar dans le string d’un monsieur.

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Je pleure le retour, un dernier au-revoir et je cours entre les avions. L’esprit agité, ne pas y penser, les tasses pour agrandir la collection dans le sac -qui sera fouillé, les nerfs qui lâchent avec la fatigue entre colère et éclats de rire.

L’incompréhension une fois revenu(e) à la maison, lorsque ce que tu appelles « la maison » ne l’est plus. Lorsque tu ne sais pas trop où tu es, si tu es vraiment parti(e) ou si ce n’était qu’un rêve?
Le lendemain, le surlendemain, se réveiller avec l’impression d’avoir fait une erreur en reprenant l’avion pour rentrer.
Se promettre d’y retourner. Regretter d’avoir des responsabilités, attendre avec hâte de pouvoir les déléguer. Être tiraillé(e) entre l’amour qu’on porte aux gens qui sont ici, tout en sachant que son coeur est resté là-bas. Se rendre compte qu’on est tombé(e) amoureux(se) de la ville.
Ne pas arrêter d’y penser, de se remémorer chaque moment. Calculer les heures de décalage, se demander ce qu’on ferait si on y était. Planifier, ne pas rompre le contact, même si la raison nous pousse à en faire le deuil. Et au contraire, favoriser tout ce qui peut nous y faire penser et y revenir l’équivalent de quelques minutes, lorsque le cerveau se mets en pause et accepte de profiter et de s’émerveiller autant que lorsqu’il était là-bas.
On dit qu’un voyage se vit trois fois: en le projetant, en le vivant, et en se le remémorant. J’ai aimé, j’aime, et je projette. Au passé, au présent et au futur.

Je t’aimerai à travers mes souvenirs, et ils seront nombreux.
A travers ceux déjà faits, et ceux à venir.

PS: Pour ceux et celles en mal de voyage, les photos sont toutes (ou presque), sur mon compte Instagram! Lien en bas du site ou dans la partie « contact ».

Rosalie

wolf

London Calling

C’est l’histoire d’une surprise.

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Une surprise où on part en famille, à Londres, au lieu de rester à Lille. Une histoire à la bande originale bien rock, aux klaxons des taxis noirs et de la musique d’arrivée à St Pancras. Le cri strident des ambulances, les accents incompréhensibles et les fous rires de fatigue.

Les rues où se mélangent les odeurs de fast food et de café, emportés à la va-vite par des londoniens en hâte. Les parfums indiens des échopes se mêlent à la poussière, au bitume encore chaud des pas brûlants des touristes. Les nouilles thaïlandaises, des frites à la feta, épicées de chez Five Guys, ou la cure de cafés Starbucks.

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Entre un hôtel très artistique, une ribambelle de Toyota Prius, des bus à étages et un attentat. En avoir plein les mirettes, et l’inquiétude des proches au réveil. Etre dans une si belle ville, et en voir l’envers, l’affreux. L’incompréhension.

C’est l’histoire de longues marches, arpentant Camden Market et la City, sous le nez de Big Ben. Une prise de hauteur dans le London Eye, dans le bus après la course entre deux couleurs, et un retour aux bases d’un week-end improvisé avec ses proches.

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On se presse, on prend le temps d’admirer la vue, et puis ça repart de plus belle. La complicité des moments à deux, à trois, à quatre, et les soupirs de fatigue.

Et puis le retour, rapide, et l’impression d’avoir vécu un rêve éveillé de 48 heures seulement. Pour se préparer au prochain voyage.

Rosalie

wolf

Canada

Je me souviens du froid, les rues longues enneigées, l’odeur des fasts-foods. Quatre petites têtes françaises, sous leurs capuches et leurs écharpes. Les huit heures d’avion, l’arrivée à Montréal et les bus glacés où on captait le wifi.

Pas de repos pour les braves, valises déposées à l’auberge de jeunesse si chaleureuse. Tableaux color-block de buddha, aux grosses tartines de Peanut Butter et aux nombreux cafés. Les Starbucks, les sucettes à l’érable dans la glace, les saucisses et chamallows au-dessus du feu. Les lits superposés, la chaleur de la douche après une journée glaciale.

Emmitouflés tels des yétis, la nuit dans un chalet non chauffé dans une forêt, à 50km hors de la ville. Trois rivières. La journée chiens de traîneaux… Et le réveil à -40°C. La soupe chaude le midi, les saumons gelés pour les chiens, l’impression de voler…et les chutes dans les virages.

Faire du patin dans une forêt sur 12km ? Easy. Les prises d’accélération, les joues rouges et le bout du nez froid. Suivis par des petits bonbons à l’érable et d’une poutine. Le vent qui déroule ses cheveux de glace dans les arbres, les petites ampoules dorées le long du chemin, et les nuages de fumée s’échappant de nos bouches. La vie comme un tourbillon, une chute, suivie d’éclats de rire.

Retour dans la voiture de location, retour sur les routes immenses et vides, et le coucher de soleil au loin. Images vues et revues et pourtant, en vrai, à couper le souffle. Nostalgie, mélancolie, confort d’être au chaud quand dehors il fait froid.

Ballade dans les rues, Montréal, Québec, Trois rivières. Des visites, des ciels magnifiques, les statues et les chambres de glace. Art, rires, et toujours plus de fast foods. Garou dans un resto, mais pas de Céline. La motoneige, derrière Olivier et Maxime, les bosses, les accélérations et le froid persistant.

Fatigués, mais tellement heureux.

Rosalie
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Rosaloup

Avec chaque décision, les mots adaptés pour les justifier…

Après avoir pas mal travaillé pour les autres, j’ai décidé de me lancer et de faire par moi-même!
Rosaloup, c’est un fourre-tout de petits mots, récits de voyages, mode, bonnes adresses… Le tout très subjectif. A partager avec vous!